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Pourquoi avoir choisi le nom hippocampus HPC ?

Dernière mise à jour : 10 janv.

Nous voulions créer des outils pour aider nos clients à prendre des décisions rationnelles sur les marchés financiers. Nous avons pensé au nom hippocampus qui fait référence à l'hippocampe du cerveau et à HPC qui correspond à High Performance Computing (HPC).


Être optimiste crée de la richesse


Les investisseurs qui sont systématiquement optimistes sur le très long terme gagnent de l'argent sur les marchés financiers car la civilisation ne sait pas faire autre chose que chercher des solutions aux problèmes qu'elle rencontre. Être trop prudent, et ne jamais investir, est donc dommageable. Dans cette optique, il faut savoir décider et investir lorsque les fenêtres d'opportunité sont ouvertes.


En revanche, les baisses brutales sont toujours soudaines pour ceux qui ne s'y sont pas préparés. Et lorsqu'elles dépassent les seuils de résistance à la peine financière, elles peuvent détruire la richesse accumulée. Non pas parce que le marché va rester indéfiniment bas, mais parce que le coup porté fait sortir du marché et rater le retournement à la hausse.


Comment trouver le juste milieu ?


Une approche répandue en matière de gestion des risques consiste à raisonner à partir des évènements passés les plus connus : 1929, 1987, 2000, 2008 ou 2020. C'est malheureusement une approche trop grossière. A rester pétrifié, nous ratons tous simplement les opportunités.


Comme le ferait l'Hippocampe du cerveau à partir de l'ensemble de nos souvenirs disponibles, il faut aller sélectionner les scénarios crédibles dans l'ensemble des configurations économiques et financières possibles. On les appelle les régimes de marché ou les conditions de marché. Concrètement, ce sont des séries de données historiques pertinentes car liées par un contexte similaire, des caractéristiques.


L'Hippocampe est la structure du cerveau qui permet la création des souvenirs (transformation de la mémoire immédiate en mémoire longue) et l'accès à la mémoire, notamment lors de la formation des projets. Dans ce cas précis, il permet à la fois de construire les projets et de vérifier s’ils sont réalisables, en s'appuyant sur la cohérence qu'il croit extraire des souvenirs disponibles dans notre mémoire.


"Stress tests" et pires scénarios crédibles


A partir des données sélectionnées pour définir le juste milieu, il est possible de simuler des scénarios et de n'en garder que les plus extrêmes. C'est ce que l'on appelle des "stress tests". Ce sont les pires scénarios possibles, mais à l'intérieur d'un régime de marché (caractéristiques similaires entre différentes périodes). Ce qui en sort n'est donc pas le pire scénario envisageable, mais le pire scénario sachant que nous nous trouvons dans un certain contexte, défini par un ensemble de caractéristiques, décrivant un régime de marché.


Ainsi que le ferait l'hippocampus pour valider la plausibilité d'un projet en examinant méthodiquement nos souvenirs autour de ce thème, provenant de notre expérience de vie et/ou de notre savoir accumulé par l'observation des autres, il est possible de simuler les évolutions de la valeur d'un portefeuille. Il faut pour cela s'appuyer sur le comportement passé des marchés financiers en fonction des conditions économiques et financières similaires (conditions de marché), tout en cherchant, en plus, à imaginer (simuler numériquement) des cas extrêmes mais crédibles pour ce régime de marché.


Il faut donc pouvoir simuler des cas extrêmes jamais observés :

Cela peut se traduire par: "Le marché haussier le plus long de tous les temps, le marché haussier cyclique le plus court de tous les temps, le crash le plus rapide de l'histoire, les indicateurs de sur-vente les plus importants jamais vu, etc. Ce n'est pas parce que cela ne s'est pas produit dans votre ensemble de données que cela ne se produira pas."


Et il faut aussi s'assurer de ne pas sur-dramatiser (rester à l'intérieur de ce qui est crédible pour un régime de marché) pour ne pas se dissuader systématiquement d'agir.


L'hippocampe explore des scénarios pour valider ou invalider un projet


Ce travail de l'hippocampe est notamment à l'origine du "stress", que l'on peut ressentir face à un projet. Le "stress", c'est l'hippocampe qui, "inconsciemment", nous avertit que, sur la base de ce qu'il a en mémoire, ce que nous avons décidé "consciemment" de faire, n'est pas crédible, et donc probablement non réalisable.

Lorsque le DMN ("Default Mode Network") du cerveau, où l'hippocampe opère, valide un projet, il ne se contente pas d'explorer uniquement les souvenirs. Il cherche à imaginer des scénarios extrêmes, mais crédibles à partir de ce qu'il connaît.


Comment simule-t-on des scénarios en finance ?


Pour chaque régime de marché, nous collectons les données de prix pour les actions, les obligations, les taux de change, etc. Par exemple, il est possible de partager les régimes de marché entre "Récupération", "Expansion", "Euphorie" et "Panique". Pour le régime de marché "Panique", nous allons récupérer toutes les données de 2001, 2002, 2003 auxquelles nous allons ajouter les données de 2008, puis celles de 2020. A partir de toutes ces données, qui sont homogènes parce qu'elles concernent des périodes où les conditions économiques et financières sont similaires, nous allons procéder à des simulations dites de "Monte Carlo". On tire par exemple au hasard le rendement d'une journée de bourse de 2008, puis l'une de 2002, une autre de 2008, puis l'une de 2020, etc. afin de créer une nouvelle série de prix, un nouvel historique; pour les actions, les obligations, etc. Puis l'on recommence. 100 000 fois, 1 million de fois. De ce fait, il arrive que certaines séries accumulent tous les rendements les plus extrêmes (mais homogène pour un régime de marché). Ce sont ceux-là que l'on garde. C'est ainsi que l'on parvient à imaginer des cas extrêmes mais crédibles pour un régime de marché.

Le cerveau sait juger du contexte des projets


Pour valider un projet, l'hippocampe va mélanger dans tous les sens les souvenirs et les connaissances disponibles dans notre mémoire. Il fait des simulations. Et celles-ci sont limitées par la nature du projet envisagé.


Pour traverser une route par exemple, si l'on raisonne toujours comme si l'on était sur le périphérique parisien, alors, nous ne traverserions jamais. En revanche, si l'on se demande si l'on est sur un passage piéton, si le feu est vert ou rouge, si l’on a regardé à droite et à gauche, alors on prend une bien meilleure décision. Quitte même à traverser au feu vert ! C'est l'idée des régimes de marché.


Conclusion


En investissement, le calcul de la consommation du budget risque doit dépendre des conditions économiques et financières (le régime de marché) du moment. C'est ce qui permet de trouver le juste milieu. Et à l'intérieur de ce régime de marché, il est important d'aller au-delà des données historiques, pour envisager des cas plus extrêmes que ceux qui ont été observés jusqu'à maintenant.


Pour toutes ces raisons, toutes ces similitudes entre la technologie de gestion des risques que nous avons développée et les mécanismes de l'hippocampe, nous avons décidé de nous donner ce nom.

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